Une jeune maman Floriane vient me voir pour une phobie des microbes.
Sachant que le contexte sanitaire est propice à ce type de peur est bien malgré nous logique.
Je m’attaque à son histoire pour comprendre que sa plus grande peur en réalité est celle de vomir ou de voir vomir quiconque.
Son trouble s’accentue l’hivers car c’est l’occasion d’attraper des microbes.
Mais aussi elle s’interdit de voyager, de travailler, de faire un deuxième et cela bien avant les confinements
exigé à la population.
Elle développe des vérifications sur les dates de péremption des produits d’une manière excessives.
La peur est une réaction de défense naturelle face à une situation de danger.
Le choix nous ai donné devant un lion soit nous avons les moyens de lutter contre lui ou bien nos hormones nous envoi un reflexe de fuite.
Ressentir une peur qui ne nous donne pas la possibilité de fuir ou de combattre, le cerveau donne alors le signal par des symptômes envahissants l’idée d’un risque de mourir.
En hypnose, un souvenir en rapport évident avec sa peur d’être malade revient à sa mémoire.
Petite fille, Floriane a vomis sur la table où siégeait toute sa famille pour son anniversaire.
C’est donc l’objectif plus concret sur lequel nous allons travailler.
Il s’agira avec son accord de revivre l’évènement en état d’hypnose et déprogrammer les émotions qui sont rattachés à ce moment terrible : celui du dégoût, de la colère de sa mère mais aussi de la honte.
Elle n’en avait jamais parlé à quiconque, verbaliser est déjà une part de guérison.
Avec 3 séances sur la déprogrammation ou désensibilisation, Floriane détourne cet évènement comme quelque chose de banal et d’acceptable.
Elle parvient alors à lever les barrières qui l’empêchent de vivre normalement et renoue avec sa fragilité humaine naturelle ne cherchant plus à tout contrôler car c’est le fond du problème. Il s’agit de lâcher prise.
De son côté, au quotidien elle travaille sur sa respiration et les outils que je lui donné pour nourrir de nouveau un sentiment de sécurité face à toutes ses peurs.
Elle se sent guérit en 5 séances tout en restant prudente dans ce contexte sanitaire très particulier.